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Altawabi's blog II
8 avril 2007

Dumas pleure, parce que Dumas a des larmes

La mer comme une préface avant le désert

Pourquoi donc l'impossible doit-il toujours être le plus beau - plus beau justement parce qu'impossible ?
Oui, je sais - impossible est sensé ne pas faire partie de mon vocabulaire - ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait.
Cette fois pourtant, mieux vaut laisser l'impossible là où il est - je le sais.

Mais pourquoi donc chaque porte qui s'ouvre ne débouche-t-elle que sur une impasse ?
L'impossible est partout, et de ces impossibles à vous retomber dessus après avoir été dépassés.
Le seul chemin, je crois, par où vivre s'apprenne, est celui qui se cogne à chaque porte close - mais rien ne sert de se cogner dix fois dans la même porte. Il est des portes que l'on connaît déjà trop bien pour qu'il soit utile de les franchir de nouveau.
Et se cogner, d'accord, mais si ce n'est jamais que ça - jamais rien d'autre, jamais l'abri - plus rien n'a de sens.
Et surtout, l'espérance se perd - précieuse espérance !

On a tellement tendance pourtant à se répéter...
Et l'impossible est si beau...

La maison abrite la rêverie, la maison protège le rêveur, la maison nous permet de rêver en paix - écrit Bachelard.
N'est-il pas des enfants qui quittent le jeu pour aller s'ennuyer dans un coin du grenier - bien sûr que oui.
Grenier de mes ennuis, que de fois je t'ai regretté quand la vie multiple me faisait perdre le germe de toute liberté - j'aime ces phrases que je me souviens avoir pensées sans mots - et qui sont celles, je crois, de chacun.
Ce grenier, ce berceau - maison natale (oui oui, je révise ^^) ou maison onirique - ressemble beaucoup à cette attente, cet abri, ce visage, ce quelqu'un - après tout, c'est cela, une maison. 

S'endormir avec un visage dans la tête, tout ce dont j'ai déjà parlé, comme la silhouette de l'ange rouge, comme ces mots qui portent immédiatement secours - oui, c'est bien cela une maison - quoi d'autre ?

Je tournais la poignée, qui résistait - il y aura d'autres portes, d'autres qui s'ouvriront.
En attendant, il y a du soleil par la fenêtre - et du soleil sur Paris, là-bas, dans chaque coin de la mémoire.

aaaaah_paris

Tu ne sais pas à ton âge, toi, que la vie lasse...

Qui a dit que la vie lasse ?
Une chose est sûre : tous les cadavres ont disparu.

Je revis.

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Altawabi's blog II
  • Naissance d'un nouveau blog, d'un nouveau chez-moi. D'un nouveau moi ? Non. Jamais. Je suis ce que je suis et ce que je traine derrière moi, hein. Comme toujours. Ça, ça n'a pas changé, et ça ne changera pas. Non, c'est juste que... je déménage.
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