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Altawabi's blog II
15 août 2006

Poussière

Ceux qui regardent en arrière ne voient que de la poussière...

De la poussière d'étoiles, alors. Tant qu'à faire. C'est plus joli :)
M'suis comportée comme une grosse conne p'tite imbécile. Ils ont su aussi.
Et puis à côté de ça, y'a môman et ses "j'vais t'expliquer quelque chose..."
Alors voilà, les relations humaines, le fameux triangle : persécuteur, victime, sauveur.
Voilà ce qu'ils disent, les psy, les relations humaines, schématiquement, ça se passe comme ça. On passe d'une place à une autre, ça tourne, ou alors on est un peu tout à la fois (bah oui, tout de même, ça reste un schéma, ça peut pas être aussi simple en pratique... ^^).
Et puis, "j'vais t'expliquer : la seule chose à faire, c'est de sortir du triangle."
Arf. Vouala. C'est tout.
C'est fini.

Ceux qui regardent en arrière ne voient que de la poussière...

Si je regarde en arrière, c'est parce que derrière, il y a tout ce qui fait que je suis ce que je suis (et ce que je traine derrière moi, n'est-ce pas...)
Demandez-moi qui je suis... je vous répondrai que tout ce que je peux faire pour vous aider à comprendre, c'est ça : vous raconter toute ma vie.
C'est la seule chose dont je sois sûre.
C'est une question bête ; "Qui suis-je ?" et pourtant, difficile d'y répondre. Je suis qui, moua ?
Sois toi-même ! Mais qui c'est, ça, Moi-même ?!
J'sais pas, je crois justement que je le cherche. Comme tout le monde à mon âge, en fait. Normal, quoi.
Alors c'est ça. On s'accroche à ce qu'il y a avant parce que ce qu'il y a avant, on le connaît, on en est sûr, on a vécu ça, ça et ça, et voilà. Ça rassure, en quelque sorte. Ce sont les pierres de l'édifice.
On ne veut pas oublier. On veut tout garder en soi, les souvenirs, l'avant jusque très loin en arrière.

A côté de ça, il y a l'après. Ce qu'on voudrait pour l'après. On l'imagine, mais c'est flou. On le voit mal. On change d'avis souvent. On n'est pas sûr d'en avoir vraiment envie tout d'un coup, et puis, est-ce que c'est possible ?
C'est fragile, l'après. Ça n'existe que dans l'imagination, les images se succèdent. Toutes différentes.
Et puis il y a le présent. Ce que je fais, là, maintenant, ce que je crois, ce que j'aime, ce que je veux...
Je fais quoi ? Et est-ce que tout ce que je fais, c'est ce qui me correspond ? Est-ce que j'ai vraiment choisi ce que je voulais ? Et qu'est-ce que je veux ? Qu'est-ce que j'aime ? Ce tableau, là, devant moua, est-ce que je l'aime ? Et pourquoi ? Et est-ce qu'il faut vraiment se demander pourquoi on aime les choses ? Et ça veut dire quoi, aimer, après tout ? Dans une langue quelconque, un seul et même mot désigne "aimer" et "connaître"... Est-ce qu'on aime forcément tout ce qu'on connaît ? Non, répondrait-on le plus souvent. Non, dans ce qu'on connaît, il y a des choses qu'on aime, d'autres qu'on n'aime pas... Et pourtant ! Apprendre à connaître quelque chose, le découvrir, comprendre le pourquoi du comment que ça existe, l'intérêt que certains y trouvent... comment ne pas aimer ?...
Toutes ces questions... Le présent, c'est ça. Toutes ces questions. Rien d'anormal.
Juste, rien de bien évident, rien de solide. Rien sur quoi s'appuyer.

Alors voilà. En arrière, il n'y a peut-être que de la poussière, mais dans la poussière il y a des images nettes, il y a ce qu'on a vécu, ce dont on se souvient, des petits bonheurs, des petits malheurs, d'autres choses encore. Il y a une vie qui se déroule. Et ça, même si c'est terminé, même si c'est le passé, de la poussière ; même si ce n'est que dans la tête, encore une fois, ce n'est plus l'imagination : c'est la mémoire, et c'est du dur, ce sont les fondations de l'édifice. On peut s'appuyer dessus. Et ça rassure.

Mon passé, c'est un grand sac de moi.
Ce fameux ciel. Ces étoiles. C'est moi. Et puis c'est tout.
Ce que j'ai dans mon sac quand j'avance vers demain.
C'est pour ça que je ne veux en faire que des belles choses...
C'est pour ça que je garde tout si précieusement, que j'aime regarder en arrière...

Je ne crois pas que se souvenir rime forcément avec "vivre dans le passé".

Ceux qui regardent en arrière...

Je suis de ceux-là. Mais pas de ceux qui restent en arrière. Je ne crois pas.

Poussière...
Pour passer à autre chose sans changer de sujet (ouah... ^^), de la poussière, j'en ai plein les bronches, là. Une journée de concerts à Crozon, dans la poussière. J'en ai respiré en quantités, résultat, la journée d'hier passée au lit, ah c'est malin. Déciement, je mets toujours un certain temps à me remettre des concerts... ^^
Mais ça valait le coup !
Le Bout du Monde, un festival qui porte bien son nom ^^
Entre Benabar et Johnny Clegg, en passant par Lo Jo et Da Silva, ou même des chants traditionnels mongols...
Que du bonheur... Bon forcément, quand on mesure à peine un petit mètre soixante, c'est pas toujours évident, on n'y voit pas grand chose... De temps en temps, j'apercevais Benabar passer en coup de vent entre deux têtes... C'est qu'il tient pas en place, ce p'tit rigolo... Heureusement un gentil rugbyman m'a portée sur ses épaules le temps de deux morceaux ^^ bon, j'osais à peine applaudir de peur de me casser la figure, mais au moins... on voyait mieux, forcément... :D
Les mongols, eux, ils z'avaient des contrebasses et violoncelles carrés. Marrant. Et Jonny Clegg, aucune idée de quelle tête il a (toujours mon mètre soixante... ^^), mais il paraît qu'il avait la pêche sur scène pour son âge. J'sais pas trop quoi dire de sa musique, sinon que... j'ai aimé :D ! Pis le suivant, Thyéfaine, là, ou un truc comme ça... avec ses drôles de carnavals où on a vendu l'homo sapiens pour racheter du neanderthal... niveau musique, un peu plus de mal à accrocher (j'avoue j'ai écouté moins attentivement), mais les paroles avaient l'air... heu... particulières ! "La clarté chimique de ma vie carcérale"... Ah oui...
Dans l'ambiance festival, y'a aussi les mecs bourrés qui vous abordent. Y'en a des marrants, parfois.
T'as eu le premier : "Eh, tu chercherais pas un bô gosse ?"
Le marrant : "MARIE-ODILE ??!!!?? - Heu... doit y'avoir erreur...^^"
Le pas-original qui s'incruste en répétant dix fois : "T'as pas une clope ?"
Le taré qui ramasse des verres en plastiques et autres détritus autour de nous en disant  : "Merci, ça f'ra une couverture pour mon pote qui dort, là-bas !"
Enfin vouala. Epuisée. Je sais pas comment il font, ceux qui plantent leur tente pour trois jours, là-bas. N'empêche que je les comprends, quand même. C'est l'bonheur, là-bas. De la musique partout. La foule. Les Kebabs troués (ça doit être une spécialité ^^ c'est quand même pas pratique...). 'Fin vouala. Un monde à part entière.
Et le mieux, c'est d'être là-bas avec un tas d'gens sympa. Qu'on connaissait pas (à une exception près !), qu'on reverra sans doute plus, mais tant pis. Rien qu'pour la journée, c'était sympa. Chaleureux. Merci Gweno pour la place :) Et merci de m'avoir emmenée !...
'Fin vouala. J'y retournerai. C'est sûr. C'est décidé.
Et Benabar, quand même... l'est fort le mec...
Lui et sa mauvaise fois ^^...
L'est fort...

Et le temps passe d'hier en demain
Ca me tragique ça me cruel
Mais j'y peux rien
Même les pompiers au regard si franc
Sur un calendrier n'ont rien de rassurant


[...]

J'ai besoin d'être seul
Je marche face à l'océan
Pour faire le point
Au contact des éléments

Mais tout ce que j'en conclus
- Je dois pas être un poète -
C'est que ça doit être chiant,
Très chiant dêtre une mouette

Bon anniversaire petit trentenaire...


Il était un foie
Deux reins
Trois fois rien
Qui prenait sa tête dans ses mains
Minuscule
Terrien
Ou pas grand chose

Bon anniversaire.

(Et en plus, il aime Souchon... l'est bien, ce mec :D !)


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Commentaires
O
*Mon passé, c'est un grand sac de moi.*<br /> <br /> Un tas de souvenirs... On fait le tri... On imagine son passé, on imagine son futur... On n'en retient ce qu'on veut être ou ne pas être, ça dépend. Le Moi... Un devenir perpétuel, "à perte"...<br /> <br /> Bonnes continuations ;-)
Altawabi's blog II
  • Naissance d'un nouveau blog, d'un nouveau chez-moi. D'un nouveau moi ? Non. Jamais. Je suis ce que je suis et ce que je traine derrière moi, hein. Comme toujours. Ça, ça n'a pas changé, et ça ne changera pas. Non, c'est juste que... je déménage.
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