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Altawabi's blog II
15 octobre 2006

Si tu savais ce que je sais de tous ces frissons-là

Connerie de Canalblog qui met trois plombes à se charger ce soir.
Connerie aussi de Métamorphoses d'Ovide qu'il faut que je révise.
J'ai la flemme.

Ça ne m'enthousiasme pas tellement.
C'est con.
Peut-être que c'est la méthode de travail qu'il faut revoir d'un bout à l'autre, peut-être que si je savais précisément ce que je dois faire, et à l'avance, je serais plus efficace. On va travailler ça à la Toussaint. On va en travailler, des choses à la Toussaint...
J'ai fini mon cinquième chapitre. Très, très court. Même pas une page. Toujours pas de titre. Toujours pas satisfaite du quatrième. Du troisième ? Pas sûr non plus. Les deux premiers peut-être. Oui, les deux premiers, je les aime bien.
A la fin des vacances, ce serait bien que j'ais fini au moins les dix premiers chapitres. Sur trente-cinq, ce serait déjà pas mal, oui.
Si vous saviez comme j'ai hate d'être débarrassée de cette écriture. C'est curieux, d'habitude, écrire, j'aime ça. Surtout quand personne ne m'a forcé à le faire, comme c'est le cas, ici. Mais peut-être que d'une certaine manière, ce sont les circonstances qui m'ont forcée. Il fallait que je le fasse, c'était tout ce qui me restait. C'est peut-être encore tout ce qui me reste...
Le problème, et le plus désagréable, dans tout ça, c'est que j'ai l'impression que tout ce que j'ai à écrire m'échappe de plus en plus. Je ne trouve plus le fil des choses, tout devient flou, petit à petit. Dévoré par une sorte de brouillard. C'est mauvais. Mauvais, ça. Très mauvais. Je ne veux pas que ces choses là m'échappent. Je dois pouvoir les saisir pour les jeter au dehors. Si elles sombrent au fond de moi, ça ne va pas aller. J'ai besoin de m'en débarrasser jusqu'au bout. Et pour ça, de les cerner.
Ça peut paraître un peu artificiel, tout ça... ne vous y trompez pas : ça l'est ! Ça l'est totalement. On pourrait peut-être appeler ça un "fantasme conscient". Ou alors, plus simplement peut-être, un mythe. Oui, je crois que c'est plutôt ça. Il faudra que je me renseigne de plus près... mais je crois que c'est bien ça : un mythe. Un mythe personnel, dans ce cas. Ou comment s'occuper quand tout se barre en... non, pas de mot pas-beau, s'il vous plait, mademouaselle ! Je ne sais pas, moua, disons, comment occuper un vide, comment structurer les choses, leur donner un sens quand elles n'en ont plus. Pour pouvoir passer à autre chose sans laisser une question en suspens derrière soi. Moué... Non, c'est encore artificiel, ça. Un mythe, et puis c'est tout, me cassez pas les pieds.

Mais si, c'est bien ça, en fait : répondre à une question, une question qui touche aux origines, pour pouvoir avancer sur une base. Oui, c'est tout à fait ça, alors, je le fais : je me construit mon petit mythe personnel, je crois que c'est une bonne chose. Après, je pourrai...

Mouah, lala ! Je pourrai plein de choses.
Laisser l'enthousiasme déborder pleinement... Bouarf. J'ai déjà commencé, hein, pas de blague. Et si ça beuje, c'est pas une histoire de mythe. Si ça beuje, c'est que c'est vrai, c'est dur, d'être enthousiaste. Tellement plus facile de se laisser aller tranquillement au pessimisme, à une certaine angoisse - et je le dis sans que ce soit péjoratif, je crois que c'est vrai, simplement, c'est plus facile.
Je ne veux pas déraper pourtant. Peut-être que ça implique ce que disait Romain Duris au cinéma vendredi soir : ne pas sous-estimer la tristesse. Savoir en prendre soin. C'est comme ça je pense qu'on peut être enthousiaste, en respectant la tristesse quand elle est là, pas en l'envoyant valser au loin, ce qui la rendrait plus agressive.
Hm.
Mais dur, d'être enthousiaste, quand même. Tous ces gens tout autour, il y en a qui sont pleins de vie ; mais peu, finalement, peu. Beaucoup connaissent trop bien le sens du mot : impossible, c'est encore ça. Les gens découragés, ils sont nombreux. Dégouragés, déçus peut-être, qui restent au fond de leur trou sans rien faire. Alors c'est vrai, les gens enthousiastes sont la pour tirer ceux-là de leur trou, justement. Le problème, c'est que les gens enthousiastes, eux, ils ne vont pas rester enthousiastes longtemps si personne ne les aide à se tirer un peu de leur trou, aussi ! Bah oui, hein, ils ont eu leurs gouffres aussi, ces gens-là, ils savent ce que c'est. Ils peuvent se décourager. Comme tout le monde. Eux aussi, il faut les tirer vers le haut parfois ; et c'est pour ça je crois qu'il y en a peu : les gens, en règle générale, se tirent plus vers le bas que vers le haut, dans leurs relations. Ça fait des gens découragés.
Alors, il faudrait trouver des gens à tirer de leur trou, et avec qui on se tirerait tous de nos trous les uns les autres, tout le temps. On entretiendrait ensemble notre enthousiasme. C'est bien ça non ? On serait tous enthousiastes ! Des enthousiastes qui prennent soin de leur tristesse...
Huhu...

...

C'est beau, l'enthousiasme.
Et j'ai confiance : on y arrivera :)

[Comment ça il n'a rien à voir avec l'article, mon titre ?... XD]

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Commentaires
O
Après... euh<br /> ... la logique, on s'en fout un peu, là ^^ c'est vrai :-)
A
Arf... en réalité, je ne suis pas sûre que ma réflexion à ce sujet était assez précise pour être capable de faire la différence entre les deux... ^^<br /> D'un point de vue purement logique, oui...<br /> Après... ^^<br /> <br /> :)
O
"Il faudrait essayer d'être heureux, ne serait-ce que pour donner l'exemple"...<br /> C'est Mister Prévert qui disait ça... Il n'est pas d'accord avec toi, je crois. Nous serions alors des... tristes qui prennent soin de leur enthousiasme...<br /> :-S
Altawabi's blog II
  • Naissance d'un nouveau blog, d'un nouveau chez-moi. D'un nouveau moi ? Non. Jamais. Je suis ce que je suis et ce que je traine derrière moi, hein. Comme toujours. Ça, ça n'a pas changé, et ça ne changera pas. Non, c'est juste que... je déménage.
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