Saint Thétique, priez pour nous

Les pensées de la semaine :
- La prochaine fois qu'on me demande quel métier je veux faire plus tard, je réponds : "Mère Thérésa."
- Je veux le même en plus petit (cherchez pas.)

A part ça, vu deux films magnifiques en deux jours - deux paires de claques en si peu de temps, ça fait beaucoup pour un seul Homme.
Si seulement je me souvenais de ce qu'elle lui a dit précisément, à ce moment là. Il y a eu, "You're not nothing. You're not nothing !". Et puis, un ami avait besoin d'aide... mais je ne sais plus. Je sais juste qu'ils pleuraient, et que moi aussi. Avant même que le film commence, j'en avais presque envie, allez savoir pourquoi, je crois que c'était cette salle, que je n'avais pas fréquentée depuis longtemps ; cette salle où je pouvais enfin sortir la tête de l'eau l'espace d'un soir, à une époque. Une vieille amie, en somme. Et ces deux-là qui sont passés près de moi sans me regarder, comme si je n'existais pas. "You're my best friend. Marry me..." Ah oui.

Et celui-là que je ne lâche pas des yeux ni des oreilles en pensant que mince, quand même.
Imagine.
Je ne sais pourquoi je me suis sentie si proche de ce guitariste ; je n'ai jamais cassé de guitare mais j'en ai eu tellement envie - ça ou autre chose.
Et ce sang, partout. Ces gens qui crèvent, la pluie de fer, de feu d'acier de sang. Quelle connerie la guerre.
Je n'ai aucune raison de me sentir coupable, et pourtant c'est comme si c'était le cas.
Je ne peux pas en parler. Elle ne comprendrait pas. Elle ne pourrait pas comprendre, elle a tout fait pour que je n'en arrive pas là. Et pourtant. C'est étrange comme ces images m'ont parlé. Je ne sais si j'aurais voulu être à sa place à lui, ou a la sienne à elle. Elle lui a sauvé la vie.

Because you're mine, I walk the line...