4 janvier 2007
PAF - Aïe.
C'est pour ça que je ne disais rien.
Parce qu'à chaque fois que j'essayais d'ouvrir la bouche, je me cognais à un mur.
Alors, plutôt que de me précipiter dessus tête la première, je passais à côté.
Je me taisais.
Parce que je savais que parler n'aurait jamais servi à rien.
A rien qu'à me faire mal.
On n'ébranle pas un mur de pierre à coups de poings.
Encore moins à coups de mots.
C'est sourd, un mur.
Ça n'entend pas le français.
C'est sourd, et c'est impassible.
Desespérément inébranlable.
Campé sur ses fondations.
Alors on prend comme c'est, ou on ne prend pas.
Et si on décide de prendre, malgré tout, c'est encore à voir s'il veut bien de nous, lui.
Là dessus, ni sur rien d'autre, on n'aura jamais son mot à dire.
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