Que pour un rien, on s'échafaude un avenir

Bon. On se calme - Ok ?
Doucement.

Le tout, c'est de reprendre les choses depuis le début, comme si je pouvais encore choisir n'importe quoi - même médecine, si je veux - Yeah ! Y'en a bien qui y arrivent, hein...

Et puis, pourquoi sortir les "comme si" ? Je peux, biensûr que je peux choisir n'importe quoi.
Qu'est-ce qui m'oblige à... à... arf.

Là, comme ça, d'un coup, en lisant quelques lignes qui me semblent beaucoup plus... littéraires XD que les miennes, j'ai envie de dire : Philosophie.
L'instant d'avant, j'avais envie de dire : Lettres.
Et hier encore - avant 16h30 -, je n'envisageais même ni l'une ni l'autre de ces filières : c'était le Louvre ou rien.

...

J'aime pas les réunions au CIO.
Ça vous embrouille au lieu de vous aider - non mais c'est vrai, quoi.
'Faudrait que je note sur un papier les avantages et les inconvénients de chaque possibilité, et pareil pour les doubles cursus.

Et puis décidément, j'ai envie ni de complexifier ni de rigidifier tout ça.
Ça vient comme ça vient et puis c'est tout, pas d'artifice - ou pas trop, pas en plus, en tout cas.

Non... trop, c'est trop - et ça, c'est ce qui s'appelle une grande phrase.
Y'a tous ces mots qui tournent en rond quelque part dans un coin de ma tête et que je m'efforce de repousser dans le creux de mon ventre pour ne pas avoir à les prononcer, ne serait-ce qu'en pensée - jalousie, ambition, réussite, concurrence, compétition, meilleur, gagner, élite, jalousie, jalousie, jalousie...
J'aime pas ces mots - ça a le mérite d'être clair, me direz-vous.
Modestie, modestie, mad'mouasel', humilité. Oui, c'est ce que j'ai toujours pensé - ceux-là, je les prononce, mais ont-il une place dans mon ventre...
Enfin, finalement, ça fait du bien de les écrire.
Être meilleure que moi-même - oui.
Être meilleure que les autres - ça n'a aucun sens...
Aucun ? Sinon celui de plaire. Il y a des gens, comme ça... on dirait qu'il faudrait toujours être extraordinaire pour qu'il daignent nous regarder.
Ce qu'il faut se dire, alors, c'est d'oublier ces gens-là - ils n'en valaient pas la peine, c'est trop épuisant, cette épée de Damoclès : devoir sans arrêt être extraordinaire.
Non, je crois que je me répète un peu, finalement, mais ce que je voudrais, ce sont des - ou rien qu'un seul... - compagnons de voyage.
Relations calmes, repères... stabilité.
Et puis ensemble, nous compagnons de voyage, et bien... on voyage XD
Rebondissements...
C'est flou, c'est vague, mais l'idée est là - rebondissements.
Ce qu'il faut, c'est trouver un certain équilibre entre les compagnons - et plus on est nombreux, plus c'est difficile.
Quatre c'est bien - deux couples, haha.
Bon. Ceci dit, en arriver à donner des chiffres n'a plus beaucoup de sens.
On verra bien ce que l'avenir nous réserve - ça aussi, c'est ce qui s'appelle une grande phrase.

En attendant, on lève la tête, miss - pas au dessus des autres, juste au dessus du brouillard -, et on chante Vincent Delerm - Il fait si beau mon amour, si beau ce matin... - ou Debout sur le Zinc - Rester debout... encore un peu, et demain... Debout comme on rêve de vivre... - ou même Mano Solo - La liberté ou la mort... - Non, elle a un versant un peu tristoune, celle là...

Je pourrais encore vous écrire des tonnes de choses passablement inintéressantes - mais j'ai de la philo et du latin à faire, c'est con, hein ?
J'vous laisse avec une p'tite chanson... :)

[Y'avait même pas celle que j'voulais... :'(]